Fantaisieville, le 11 décembre 2023 – Le maire excentrique de Fantaisieville, Monsieur Absurdicus Eccentricus, continue de repousser les limites de l’absurdité en annonçant son dernier projet municipal : inverser la direction de plusieurs rues au nom de la lutte contre le changement climatique. Les citoyens, déjà consternés par la tour en popsicle et le comité de gestion des couleurs de salle de bain, se demandent si leur maire a soudainement confondu la réalité avec une partie de Monopoly.

Bien que Monsieur Eccentricus ait prétendu avoir soigneusement consulté la population pour recueillir des avis sur cette décision cruciale, il semble que ses consultations se soient déroulées dans un univers parallèle. Les habitants, furieux de ne pas avoir été écoutés, se demandent si le maire possède une carte routière ou s’il prend simplement des décisions en jouant à la roulette russe avec les noms des rues.

«Je n’ai jamais demandé cela !» s’exclame Madame Dubois, une résidente locale. «Je ne sais même pas comment je vais faire pour aller chercher mon pain maintenant. Dois-je faire un détour par le pôle Nord pour éviter de contourner la rue du Désastre ?»

Le maire, quant à lui, persiste à affirmer que l’inversion des rues contribuera à réduire l’empreinte carbone de la ville. Selon ses dires, les voitures tournant dans le sens inverse utiliseront moins de carburant, créant ainsi une brise rafraîchissante qui aidera à lutter contre le réchauffement climatique.

Le comité municipal pour le bon sens s’est rapidement constitué en réaction à cette dernière lubie. Leur porte-parole, Monsieur Pragmatique, déclare : «Nous sommes préoccupés par la santé mentale de notre maire. Il semble croire que l’urbanisme peut être basé sur des idées tirées d’un épisode de science-fiction des années 60.»

Outre l’inversion des rues, Fantaisieville doit également faire face à une série de projets inutiles qui semblent sortir tout droit de l’imagination débridée du maire. Le tout nouveau comité responsable des médailles pour chats, par exemple, se penche sur des questions existentielles telles que la reconnaissance des meilleures siestes et la compétition de léchage de pattes.

Les habitants de la ville commencent à se demander si le maire est en train de transformer Fantaisieville en un laboratoire expérimental pour tester la patience de ses concitoyens. Certains s’interrogent même sur la possibilité que le maire ait investi dans une entreprise de construction de labyrinthes, étant donné que la nouvelle configuration des rues semble transformer la ville en un puzzle géant.

En fin de compte, la colère gronde dans les rues de Fantaisieville, et les citoyens demandent des réponses. Pendant que le maire continue de jongler avec des projets farfelus, la ville se retrouve piégée dans un cauchemar urbanistique dont elle peine à se réveiller. Les Fantaisievillois espèrent que quelqu’un saura ramener un peu de bon sens dans cette histoire, avant que leur ville ne devienne un lieu de vacances pour les amateurs de l’absurde.

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