Depuis que la Ville de Québec a décidé d’imposer une nouvelle réglementation exigeant l’enregistrement obligatoire des chats et l’obtention d’une médaille, la métropole est le théâtre d’une situation pour le moins inattendue. Depuis lundi dernier, des milliers de félins patientent dans des files interminables devant la «CHAAAQ» (Commission de l’Humain et de l’Animal Acquis Quotidien), espérant obtenir le précieux sésame qui leur permettra de circuler légalement dans les domiciles de leurs propriétaires.

Cette mesure, censée apporter un peu plus d’ordre dans la vie des chats et de leurs humains, a toutefois pris une tournure des plus comiques. Dès l’aube, une marée de matous aux yeux empreints d’innocence et de perplexité se forme devant les portes de la «CHAAAQ». Certains arborent fièrement leur pelage soyeux tandis que d’autres, plus rebelles, esquissent des mouvements dignes des grands chorégraphes contemporains pour tenter de contourner la file.

Malheureusement, la situation s’est compliquée davantage avec la grève surprise des employés gouvernementaux, qui ont décidé de protester contre cette réglementation jugée «discriminatoire envers les animaux non-domestiqués». Les fonctionnaires de la «CHAAAQ» sont désormais absents, laissant les chats dans une attente qui pourrait durer des mois, voire des années, au rythme actuel.

Les propriétaires de félins, pourtant habitués à la flexibilité féline, commencent à s’impatienter. Madame Tremblay, une propriétaire de deux chats siamois nommés Mozart et Beethoven, déclare avec exaspération : «Je croyais que la bureaucratie était une spécialité humaine, mais apparemment, nos amis à quatre pattes peuvent aussi en faire les frais ! Mes chats rêvent déjà de liberté, et moi, je rêve de retrouver ma paix intérieure.»

Pendant ce temps, les rumeurs les plus folles circulent parmi les boules de poils patientes. Certains murmurent que la «CHAAAQ» aurait mis en place une section VIP pour les chats à pedigree, tandis que d’autres affirment que des inspecteurs seraient infiltrés dans la foule féline pour repérer d’éventuels fraudeurs aux faux airs de persans.

Les réseaux sociaux ne sont pas en reste, avec la création de groupes Facebook et de hashtags tels que #ChatEnPermis ou #LibérezLesChats. Des mèmes hilarants se multiplient, mettant en scène des chats en train de remplir des formulaires bureaucratiques avec leurs pattes, illustrant à quel point la situation est devenue absurde.

Devant cette vague de mécontentement, le maire de Québec, Monsieur Pelote, a tenu une conférence de presse pour rassurer la population. Il a affirmé que des mesures étaient en cours pour résoudre la grève et accélérer le processus d’enregistrement des chats. En attendant, il a recommandé aux propriétaires de «faire preuve de patience et d’apprécier la sagesse féline qui consiste à dormir pendant des heures en attendant que les choses se tassent».

En conclusion, la réglementation des chats à Québec a réussi à créer un embouteillage félin sans précédent. Alors que les chats continuent d’attendre patiemment, espérons que cette situation cocasse se résoudra rapidement, car, soyons honnêtes, personne ne veut d’un Québec envahi par des chats clandestins.

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