En cette ère d’aspirations audacieuses, un mouvement de masse secoue le paisible Québec : la manifestation en faveur de la gratuité totale. Des milliers de citoyens ont pris d’assaut les rues de l’île Fantastique pour réclamer un monde où tout, absolument tout, serait accessible sans débourser un sou. Une utopie économique qui, selon les manifestants, pourrait sauver l’Antarctique de sa funeste destinée.

Arborant des pancartes avec des slogans tels que «Soumission, Égalité, Gratuité!» et «Donnez-nous tout, on vous rendra la monnaie de la pièce», les manifestants marchent d’un pas déterminé vers un avenir où le coût de la vie serait aussi réel que les licornes qui gambadent dans les champs de marguerites.

Selon la porte-parole du mouvement, Madame Utopie D. Rêve, la gratuité totale résoudrait non seulement les problèmes d’inégalité sociale, mais aurait également un impact direct sur la fonte de l’Antarctique. «Si tout est gratuit, les gens pourront se déplacer plus facilement, et cela réduira les émissions de carbone qui, comme chacun sait, sont la principale cause de la fonte des glaces polaires. Nous faisons d’une pierre deux coups : égalité sociale et sauvegarde de l’environnement!»

Certains critiques ont émis des doutes quant à la faisabilité de cette proposition, arguant que l’économie ne pouvait tout simplement pas fonctionner sans un échange équitable. Cependant, les manifestants préfèrent balayer ces objections d’un revers de main, proclamant que «l’argent est une invention diabolique destinée à nous priver du bonheur universel de la gratuité.»

Les autorités locales observent la manifestation avec une certaine perplexité. Le maire de Québec, Monsieur Pragmatique R. Aliste, a déclaré lors d’une conférence de presse : «Bien sûr, nous soutenons le droit à la liberté d’expression, mais la gratuité totale semble être une notion un peu… utopique. Nous devons tous contribuer pour que la société fonctionne, non?»

Les manifestants, cependant, restent convaincus que la gratuité est la clé du bonheur. «Regardez les pingouins en Antarctique», s’exclame un manifestant arborant une écharpe en forme de billet de banque. «Ils vivent dans un monde gelé, mais au moins, ils ne paient pas de loyer!»

Certains rêveurs imaginent déjà un Québec où l’essence, les épiceries, et même les billets de loteries seraient gratuits. «Imaginez seulement, plus besoin de chercher sa monnaie au fond de sa poche pour prendre le bus. C’est la révolution que le monde attend!»

En attendant de voir si cette révolution glacée prendra réellement forme, les rues de Québec résonnent des chants joyeux des manifestants, clamant un avenir où tout serait gratuit, où les pingouins batifoleraient sur les toits des igloos, et où la fonte de l’Antarctique ne serait plus qu’un lointain souvenir glacial.

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