Montréal, la métropole éclectique du Québec, est actuellement le théâtre d’une révolution tranquille… ou du moins, elle l’était avant que les vélos et trottinettes électriques ne s’emparent de ses pistes cyclables. Alors que de plus en plus de Montréalais optent pour ces engins motorisés, une nouvelle forme de contestation émerge, émanant des écologistes radicaux, arborant fièrement leur kit moulant pré-commandité. Leur cri de ralliement ? «À bas les engins électriques paresseux sur nos pistes cyclables !»

Les pistes cyclables de Montréal, autrefois un sanctuaire pour les amateurs de vélo, sont désormais le lieu de frictions entre les puristes du pédalage et les adeptes de la mobilité électrique. Les écologistes radicaux, qui ne jurent que par le pouvoir des mollets et du maillot moulant, sont indignés par l’invasion de ces «engins de paresse» motorisés.

L’un des porte-parole auto-désignés du mouvement, Gérard «L’Écolo Énervé» Tremblay, a déclaré : «C’est une insulte à notre planète et à notre sport que de laisser ces véhicules électriques envahir nos précieuses pistes cyclables. Ces gens ne connaissent rien à l’effort et à la sueur que requiert une véritable balade à vélo. Nous sommes prêts à tout pour protéger nos chemins sacrés du moteur électrique !»

La controverse ne s’arrête pas là. Les utilisateurs de vélos et trottinettes électriques, de leur côté, s’inquiètent du réchauffement de la planète, et ce, pour une raison inhabituelle. Selon une croyance populaire étonnante, le réchauffement climatique aurait dû faire disparaître la neige et le froid à Montréal, laissant les pistes cyclables dégagées tout au long de l’année.

«Je ne comprends pas !», s’exclame Béatrice «Écolo-Techno» Dupuis, utilisatrice de trottinette électrique. «J’ai acheté ce petit engin dans l’idée de rouler toute l’année, mais la neige et le froid sont toujours là. Le réchauffement climatique devait rendre cela obsolète, non ? Depuis 10 ans ma vie ne tourne autour qu’une seule chose c’est de sauver la planète mais aujourd’hui je me demande si j’ai pas réussi car la neige persiste toujours et encore cette année. » Elle affirme aussi avoir voté QS parce que Gabriel Radeau-Embois n’a cesser de répéter que c’était le votre de la dernière chance mais se sent terriblement flouée car la neige récidive encore une fois cette année avec la CRAQ au pouvoir.

Cependant, les météorologues et les experts en climatologie se gardent bien d’annoncer la fin de l’hiver à Montréal, rappelant que le réchauffement climatique va effectivement contribuer à l’ébullition des océans et la disparition totale de tout ce qui vit sur terre à l’échelle mondiale.

Pendant que les écologistes radicaux et les utilisateurs de vélos et trottinettes électriques s’affrontent sur les pistes cyclables de la ville, d’autres se demandent si l’heure n’est pas venue de trouver une façon plus radicale de passer leur message. Peut-être que des pistes séparées pour les engins électriques pourraient résoudre le problème et apaiser les tensions. Après tout, l’objectif commun est de favoriser des modes de déplacement plus respectueux de l’environnement.

Quoi qu’il en soit, Montréal continue de faire face à des défis inattendus en matière de mobilité, et le débat sur l’utilisation des vélos et trottinettes électriques sur ses pistes cyclables est un exemple frappant de la diversité d’opinions qui caractérise cette ville dynamique. Une chose est certaine, tant que la neige et le froid persisteront, les Montréalais devront trouver des moyens créatifs de partager l’espace de leurs pistes cyclables, qu’ils optent pour la force musculaire ou l’électricité pour les y emmener.

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *