Lorsqu’une crise de proportions épiques frappe une ville qui n’a rien vu de tel depuis… eh bien, depuis toujours, il n’y a qu’une personne qui puisse la sauver. Non, ce n’est pas un super-héros venu tout droit d’un comic book, ni un génie de la science dans un laboratoire secret. C’est Brune Marchand, le maire de la ville de Québec, qui a un plan audacieux pour nous sauver tous de l’apocalypse imminente.

Tout a commencé lorsque le premier ministre du Québec, François Legault, a eu le courage de refuser de financer le projet du maire Marchand visant à construire un tramway exorbitant d’une valeur de 8 milliards de dollars. Bien sûr, cela a déclenché une crise existentielle dans la ville de Québec. Comment osons-nous penser à l’avenir lorsque notre précieux tramway est menacé ?

En réponse, le maire Marchand a pris la rue, arborant une pancarte qui proclamait avec éloquence : «L’apocalypse est proche, construisons l’Arche de Marchand !» Parce que si vous ne pouvez pas obtenir un tramway, pourquoi ne pas opter pour une arche géante à la Noé pour sauver la ville ?

Comme si cela ne suffisait pas, des «experts» ont soudainement révélé que le niveau de l’eau du fleuve St-Laurent augmentait de manière alarmante. On nous prévient que la Basse-Ville de Québec, Limoilou et Montmorency seront bientôt submergés par une inondation cataclysmique. Et si vous pensiez que cela suffisait, détrompez-vous : d’ici la fin du mois, le pôle nord aura fondu, et nous n’aurons plus de terre ferme où poser le pied. C’est logique, non ?

Mais attendez, il y a plus ! Les nouvelles apocalyptiques continuent de pleuvoir (sans jeu de mots). Les glaciers fondent à une vitesse vertigineuse, et avec eux, nos amis à fourrure blancs, les ours polaires, sont en danger d’extinction. Les manchots, que nous n’avons jamais vu près de Québec, disparaissent également en raison des inondations. C’est une tragédie qui nous rappelle que, même si nous sommes situés loin des pôles, nous devons encore nous soucier de la fonte des glaces et de la disparition des espèces.

Bien sûr, nous ne pouvons pas nous permettre de prendre ces informations à la légère. L’Arche de Marchand est clairement la seule solution. Il est temps d’abandonner ces préoccupations futiles comme l’argent, la rationalité, et la faisabilité. Construisons une arche pour sauver la ville de Québec de sa propre destruction inévitable et pour offrir un abri aux ours polaires et aux manchots en fuite.

Alors que certains sceptiques pourraient remettre en question la logique de cette proposition, nous devons nous rappeler qu’elle repose sur des bases tout à fait solides – enfin, si on considère que des prophéties apocalyptiques, un rejet de financement pour un projet de tramway et la disparition d’ours polaires et de manchots sont des bases solides.

Donc, préparez-vous, Québec ! Préparez-vous à embarquer sur l’Arche de Marchand, où vous serez sauvé de l’inondation, où le tramway coûteux que vous n’aurez jamais eu vous semblera être un rêve lointain, et où vous pourrez accueillir nos amis à fourrure et à plumes des pôles, qui trouveront un nouveau chez-eux loin de chez eux. Peut-être que les experts, les scénarios apocalyptiques et la conservation des espèces menacées ne sont pas si farfelus après tout.

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