Dans un monde de plus en plus conscient des enjeux environnementaux, une église fictive, les «Gardiens de la Terre», a vu le jour au Québec pour prêcher la fin imminente de notre planète, avec un zeste de climato-anxiété, une bonne dose d’apocalypse et une nouvelle notion bien particulière : la «rage climatique.» Ironiquement, cette église fictive extrémiste se développe rapidement, attirant des adeptes qui semblent prêts à tout pour sauver la planète, même si cela signifie s’engager dans des actes absurdes et ridicules.

Le Grand Prophète de cette église est le très charismatique Frère Tempête. Vêtu de sa robe en toile de jute et coiffé d’un chapeau en forme de tornade, il prêche le cataclysme climatique imminent avec une ferveur digne d’un télévangéliste déterminé. Sa congrégation se rassemble régulièrement pour discuter des dernières nouvelles météorologiques apocalyptiques et organiser des campagnes de sensibilisation qui vont de l’éviction de pailles en plastique à la condamnation de l’utilisation de climatisation. «Le froid est notre ennemi, mes frères et sœurs, le froid est notre ennemi», proclame-t-il souvent.

L’un des rituels les plus bizarres de cette église est la «Danse de l’Ozone». Les fidèles se rassemblent en cercle pour danser frénétiquement en priant pour que la couche d’ozone soit préservée. Les sceptiques sont rapidement identifiés, car ils portent des combinaisons de protection solaire et des lunettes de soleil. «Le soleil est une arme de destruction massive, nous devons le craindre», déclare le Frère Tempête, tout en lançant des œillades désapprobatrices à ceux qui osent montrer un brin de peau.

La secte est également connue pour ses méthodes d’engagement plutôt inusuelles. Pour devenir membre à part entière des Gardiens de la Terre, on doit subir le «Rite de Passage du Glacial». Cela implique de passer une nuit entière dans une baignoire remplie de glaçons tout en récitant des mantras sur le réchauffement climatique. Une expérience que certains décrivent comme «rafraîchissante», mais qui, pour la plupart, ressemble plus à une torture volontaire.

Le concept de «rage climatique» est au cœur des croyances de cette église. Les Gardiens de la Terre prêchent que la colère envers ceux qui n’adhèrent pas à leur vision apocalyptique est un signe de dévouement envers la Terre. Ils encouragent leurs membres à manifester cette «rage climatique» en organisant des sit-ins dans des entreprises polluantes et en criant des slogans écologiques à travers des porte-voix pendant des heures.

L’église ne se limite pas à prêcher la fin du monde, elle promeut également des méthodes de survie extrêmes. Le «Guide de Survie des Gardiens de la Terre» recommande de se préparer à l’apocalypse en stockant des quantités massives de graines bio, en construisant des bunkers souterrains écologiques et en s’entraînant à utiliser des vélos à pédales pour générer de l’électricité. Les membres sont encouragés à se méfier des technologies modernes, à l’exception de leurs smartphones, qui sont nécessaires pour partager des photos de leurs dernières actions de sensibilisation.

Le point culminant de l’année pour les Gardiens de la Terre est le «Pèlerinage des Ouragans», au cours duquel les fidèles se dirigent vers des régions exposées aux tempêtes pour se «rapprocher de la colère de Mère Nature». Les participants portent des imperméables en plastique recyclé et des bottes en caoutchouc, tout en priant pour qu’un ouragan ne les emporte pas.

En fin de compte, les «Gardiens de la Terre» nous rappellent que, pour faire face aux défis environnementaux, il est essentiel de maintenir un discours équilibré et de prendre des mesures pratiques pour protéger notre planète.

Le premier serment offert aux croyants de l’église fictive des «Gardiens de la Terre» :

«En tant que Gardien de la Terre, je jure solennellement de dédier ma vie à la préservation de notre planète. Je promets d’embrasser la climato-anxiété et la rage climatique comme des éléments sacrés de ma foi. Je m’engage à combattre sans relâche l’utilisation de pailles en plastique, de climatisation et de tout ce qui menace notre Mère Nature.

Je jure de danser la ‘Danse de l’Ozone’ avec ferveur, de m’entraîner dans le ‘Rite de Passage du Glacial’ avec détermination, et de manifester ma ‘rage climatique’ envers ceux qui ne partagent pas notre vision apocalyptique. Je porterai fièrement mes bottes en caoutchouc recyclé et mon imperméable en plastique pour le ‘Pèlerinage des Ouragans’ afin de me rapprocher de la colère de Mère Nature.

Je consacrerai mon existence à stocker des graines bio, à construire des bunkers souterrains écologiques, et à pédaler sur des vélos à pédales pour générer de l’électricité, tout en partageant des photos de mes actions de sensibilisation via mon smartphone, car il est nécessaire pour répandre notre message.

En signe de mon engagement envers les Gardiens de la Terre, je porte ce chapeau en forme de tornade avec fierté et je proclame que le froid est notre ennemi. Je promets de craindre le soleil comme une arme de destruction massive. Avec cette alliance, je rejoins les rangs des Gardiens de la Terre et jure de lutter pour la préservation de la planète, même si cela signifie des sacrifices absurdes et des danses frénétiques.

Que la Terre m’accueille comme son Gardien dévoué, et que je puisse œuvrer à la sauver des forces du changement climatique, de la climatisation, et de la destruction environnementale.»

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