C’est une nouvelle qui a secoué la scène politique québécoise, et ce n’est pas une blague. Vincent Geloso, l’économiste québécois exilé aux États-Unis, a annoncé son intention de se présenter pour le Parti Libéral du Québec. Les partisans du PLQ respirent enfin, car voici leur sauveur inattendu, ou du moins c’est ce que certains semblent croire.
Le Parti Libéral du Québec a connu des jours meilleurs. Depuis les dernières élections, il erre dans un désert politique, cherchant désespérément une boussole idéologique. Le parti a été critiqué pour ses idées supposées «communistes,» «écoanxieuses,» et «woke.» C’est dans ce paysage politique chaotique que Vincent Geloso est apparu, tel un phénix économique venu des cieux pour sauver le PLQ.
Le hashtag #MakeThePLQLiberalAgain est devenu le cri de ralliement des partisans de Geloso. Car, après tout, qui de mieux qu’un économiste américain pour remettre sur les rails un parti politique québécois? Qui se soucie que Geloso n’ait pas vécu au Québec depuis des années, et qu’il n’ait peut-être pas une compréhension complète des enjeux actuels? Les faits sont surestimés de toute façon.
Il est clair que Geloso apportera une perspective économique inégalée. Le Québec a désespérément besoin de quelqu’un qui peut réduire chaque enjeu complexe à des graphiques et des courbes de demande et d’offre. Le «Plan Geloso» promet de résoudre tous les problèmes économiques de la province, même s’il est difficile de savoir ce qu’il contient exactement.
Et puis, bien sûr, il y a la question de l’identité. Le PLQ est-il suffisamment «woke» ces jours-ci? Certainement pas. Geloso, avec son exil américain et ses opinions économiques sans compromis, est exactement ce dont le parti a besoin pour montrer sa modernité. Qui se soucie que certaines de ses idées puissent être légèrement à droite du spectre politique québécois? C’est tellement rafraîchissant d’avoir un peu de diversité d’opinion au sein du parti.
Donc, est-ce que Geloso est le sauveur tant attendu du Parti Libéral du Québec? Seul le temps le dira. Mais une chose est sûre, sa candidature promet d’apporter une touche de sarcasme et de satire bien nécessaire à la politique québécoise. Après tout, le rire est le meilleur remède, n’est-ce pas?
Enfin, du contenu aussi satirique que le Parti Libéral lui-même! À la hauteur de la tâche!