Le Maire Barnabé Crochet, l’homme de la situation qui est déterminé à dépenser des milliards pour sauver les animaux de l’Antarctique, qu’ils le veuillent ou non. Si vous pensiez que les élus locaux étaient censés être responsables de l’argent des contribuables, eh bien, détrompez-vous ! Le Maire Crochet a d’autres idées en tête, et il est prêt à tout pour réaliser son rêve de tour géante en pop-sicle, même si personne ne lui a demandé.

Au départ, le maire a annoncé fièrement que son projet pharaonique coûterait la modique somme de 3,5 milliards de dollars. Mais comme tout bon rêveur, il s’est rapidement rendu compte que son rêve de sauvetage de l’Antarctique nécessiterait un peu plus d’argent. Alors, hop, il a doublé le budget à 6 milliards. Vous savez, sauver des manchots et des phoques, ça a un coût, apparemment.

Mais ce n’était pas assez pour le Maire Crochet, qui estime visiblement que l’Antarctique a besoin de davantage d’attention. Alors, lors d’une conférence de presse glamour, il a annoncé que le budget serait maintenant de 13 milliards de dollars. Il a expliqué que les manchots avaient besoin de lits queen-size et que les phoques méritaient des massages quotidiens pour être réellement sauvés. Qui sommes-nous pour contester son expertise en matière de faune antarctique ?

Puis, récemment, le maire nous a gratifiés de sa dernière annonce : le projet coûtera finalement seulement 8,4 milliards de dollars. Vous voyez, il a réussi à faire des économies en demandant gentiment aux pingouins de se serrer un peu pour libérer de l’espace sur la banquise. En fin de compte, ces oiseaux ne sont pas si exigeants, n’est-ce pas ? On est maintenant curieux de savoir si le budget continuera de baisser au fur et à mesure que le projet avancera.

Quant à la tour qui est déjà en construction, le Maire Crochet a dû faire face à une réalité douloureuse : les dépassements de coûts. La tour était censée être une gigantesque structure en forme de glaçon, mais avec un budget revu à la baisse, elle a diminué de plus de la moitié. Les citoyens de la ville ne savent pas s’ils doivent rire ou pleurer en voyant cette tour minuscule qui sera censée abriter les futurs «sauveurs» de l’Antarctique, les 300 bureaux des comités pour la couleur des salles de bain et un gym hyper moderne réservé au disciple du climat et à la communauté LGBTQ+.

Et qu’en est-il des habitants de la petite ville qui subissent les conséquences de cette folie budgétaire ? Les impôts locaux augmentent de manière exponentielle pour financer le rêve du Maire Crochet, et il est fort probable que leurs économies fondent plus rapidement que la glace antarctique. Les écoles et les infrastructures essentielles souffrent pendant que des milliards sont dépensés dans ce projet farfelu.

Pendant ce temps, les manchots et les phoques de l’Antarctique se passent très bien de notre aide, merci. Ils n’ont pas besoin de tours miniatures ni de lits queen-size. Ils ont survécu à des millénaires de conditions extrêmes sans notre intervention. Au lieu de gaspiller des milliards, peut-être que le Maire Crochet devrait se préoccuper de problèmes plus concrets dans sa ville, comme les routes délabrées ou les écoles sous-financées.

Alors, chers lecteurs et chères lectrices, nous devons nous demander si le Maire Crochet est vraiment l’homme qu’il nous faut pour diriger notre petite ville. Peut-être qu’il devrait plutôt envisager une carrière dans la réalisation de documentaires animaliers, où ses talents de rêveur pourraient être mieux utilisés. Pour l’instant, il semble que l’Antarctique devra se passer de son aide, mais au moins, notre petite ville n’aura pas à se passer de 8,4 milliards de dollars de plus.

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