Dans un rebondissement aussi inattendu que coloré, un syndicat d’étudiants du primaire, préoccupé par l’impact environnemental d’Halloween, menace de faire grève le jour de la fête la plus gourmande de l’année. Leur revendication principale : des bonbons éco-responsables et équitables non-binaires.

L’initiative est née au sein d’une école élémentaire où des élèves ont commencé à se questionner sur l’origine de leurs sucreries préférées. Armés de crayons de couleur et de papier recyclé, ces jeunes militants ont pris leur mission environnementale très au sérieux. Ils ont découvert que bon nombre de bonbons contiennent des ingrédients provenant de l’autre bout du monde et sont emballés dans du plastique non recyclable.

«Le plastique, c’est dégoûtant», déclare Jose-Hann Poulin-Larrivière, un élève de 9 ans. «Il pollue l’océan, rend addict les tortues! Et si les poissons meurent, qui mangera les bonbons? C’est un cercle vicieux.»

Les jeunes écoliers ont également souligné que les emballages blancs favorisent l’éco-anxiété, et ils ont décidé que l’Halloween était le moment idéal pour éduquer le monde sur ces questions cruciales.

«Le blanc, c’est bien trop normatif», explique Alexandre-Maximilian-Sebastian-Johann Dupont-Levesques, 10 ans. «Il nous faut des bonbons de toutes les couleurs et de toutes les saveurs pour célébrer la diversité de notre monde. L’Halloween devrait être une fête éco-inclusive pour tous, sans distinction de couleur, de genre, d’orientation sexuelle ou d’origine ethnique.»

La grève de l’Halloween s’annonce, avec des pancartes faites de carton recyclé et des slogans tels que «Non au plastique, Oui à la planète» et «Plus de Gagagougou». Les enfants prévoient également d’organiser des ateliers d’artisanat pour confectionner des costumes réutilisables et éco-friendly, à base de matériaux recyclés et de tissus non-genrés.

Les parents sont partagés quant à la démarche de leurs enfants. Certains saluent leur engagement pour la planète, tandis que d’autres se demandent s’ils n’ont pas trop regardé la télé ces derniers temps. 

Les autorités scolaires, de leur côté, ont exprimé leur soutien à l’engagement des jeunes pour l’environnement, tout en rappelant que l’éducation n’est pas la priorité. Une directrice d’école a déclaré : «Nous admirons leur passion et nous voudrions les encourager à devenir de bon manifestants afin qu’ils deviennent de bon employés syndiqués plus tard. Apprendre à lire et à écrire peut nuire à la planète et au bon développement des enfants, il faut penser à sauver le monde avant tout.»

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